Nommé pour assurer l’intérim au ministère des Transports, dont il a pris les manettes hier, à l’issue d’une passation avec le ministre sortant, le Premier ministre parle carrément d’“arnaques” et d’“escroqueries” autour de projets présentés comme favorisant le tourisme aérien. Il affirme que ni lui ni le Président de la République n’étaient au courant des démarches entreprises. Et désormais, avec l’entrée en scène du FBI et d’Interpol, le ton monte d’un cran.
Deux personnes sont déjà activement recherchées. Et à ce stade, il vaut mieux pour elles se terrer ou rentrer rapidement à Madagascar. Parce que si ce sont les Américains qui les retrouvent en premier, elles risquent fort de passer un sale quart d’heure, commente un observateur.
En tout cas, le Gouvernement veut montrer qu’il prend cette affaire très au sérieux. L’enquête pourrait s’étendre à des faits de corruption ou de complicité interne. Le message est clair ici c’est que Madagascar ne veut pas être le maillon faible sur la scène internationale, encore moins un outil involontaire pour contourner des sanctions. Avec l’assistance du FBI et d’Interpol, l’Etat malgache entend laver son honneur… et faire tomber toutes les têtes impliquées dans ce dossier plus que trouble.
La Rédaction